Fin d'une époque: Audi TT 1998 d'origine vs Mk3 actuelle
Un grand design est toujours victime de son propre succès. La familiarité ne conduit pas toujours au mépris, mais elle engendre certainement l'indifférence. L'Audi TT originale est depuis longtemps devenue un artiste de fond automobile, une partie presque invisible de tout paysage de rue qui obtient rarement un second regard. Pourtant, lorsqu'elle était neuve, elle attirait mieux l'attention que la plupart des supercars.
Je suis serieux. En 1999, j'ai pu conduire un premier coupé TT dans le centre de Londres quelques mois avant le début des ventes au Royaume-Uni, et c'était comme si j'étais dans un vaisseau spatial à basse altitude ou que je distribuais des billets de 50 £. Sur une route bloquée d'Euston Road, un chauffeur de bus se dirigeant dans la direction opposée a abandonné son double étage et a traversé plusieurs voies de circulation pour exiger de savoir quelle était cette vision de l'avenir. Un autre mec a proposé de l'acheter au comptant, ce qui aurait pu causer une légère friction avec le service de presse d'Audi si j'avais accepté. Pas mal pour une voiture qui partageait ses fondements avec la Mk4 Volkswagen Golf.
Pourtant, maintenant le TT approche de la fin de sa vie. Audi a déclaré qu'il n'était pas prévu de remplacer directement le modèle actuel de troisième génération, qui atteindra son sixième anniversaire cette année. Les goûts du marché changent à mesure que les parieurs ambitieux se tournent vers les croisements, et la TT a certainement connu de bonnes manches. Mais cela semble aussi être un bon moment pour une rétrospective pour célébrer à la fois la voiture et le segment mourant qui pourrait être appelé le coupé de tous les jours.
Le casier spécial ressemble à une insulte, mais ce n'est pas le cas ici. Son utilisation reconnaît la plus grande force du TT: le fait qu’il ne s’agit pas d’une voiture de sport pure race sans compromis. Par rapport à ses rivaux plus concentrés dynamiquement, le TT a presque toujours terminé deuxième; Audi doit avoir une armoire pleine de cuillères en bois quelque part de tous les tests de comparaison qu'elle a perdus.
Retour au sommet
Pourtant, à l'exception des Porsche Boxster et Cayman, il a dépassé les alternatives plus sportives et a survécu à la plupart d'entre elles. C'était en partie grâce à l'aspect pratique qui venait des humbles fondations: l'utilité d'un hayon et de quatre sièges. Vous pouvez transporter un vélo dans un TT ou plus d'un passager, à condition qu'ils soient suffisamment petits pour se ranger dans le dos.
Le succès a de nombreux pères, avec de nombreux designers désireux de faire reconnaître leur implication dans le TT. Les deux plus grandes influences étaient Freeman Thomas, qui a esquissé le concept original de 1995, et Peter Schreyer, qui a traduit la majeure partie de cette magie dans le modèle de production. Une mention spéciale est également due à Romulus Rost, qui a réalisé l'intérieur révolutionnaire. Vingt ans plus tard, la TT figure souvent sur les listes des modèles de voitures les plus influents. Schreyer en possède toujours et en conduit régulièrement, bien qu'il soit responsable du design chez Kia depuis 2006.
La TT a été mise en vente en Europe en 1998, mais seulement brièvement. Plusieurs accidents à grande vitesse en Allemagne ont suggéré un manque de stabilité aérodynamique, de sorte que la production a été arrêtée tandis qu'un aileron arrière Wedgy et un contrôle de stabilité standard ont été ajoutés. Les voitures antérieures avaient un ESC modernisé mais pas le spoiler; la voiture que vous voyez ici est l'un des rares exemples de conduite à droite construits suffisamment tôt pour ne pas l'avoir.
C'est pourquoi Audi UK l'a récemment achetée pour sa collection patrimoniale, bien qu'ils aient accepté de nous laisser emprunter la voiture pour cette histoire avant de lui donner une attention esthétique. Il a donc toujours la patine des bosses, des rayures et même des bulles de rouille qui reflètent 21 ans et 128 000 miles, derrière lesquelles la conception de base semble remarquablement fraîche pour quelque chose dans sa troisième décennie.
La forme est toujours frappante si vous regardez au-delà de la familiarité, les courbes et les surfaces exposées sans aucun détail pointilleux. À côté de lui, le dernier TT semble musclé et plus moderne, mais aussi comme une main qui a été jouée de manière beaucoup plus sûre.
L'intérieur de la TT de première génération est maintenant impressionnant; il était hors échelle pour une voiture grand public il y a 22 ans. Les commandes rotatives en métal autour des bouches d'aération se sentent toujours bien (Audi a utilisé à peu près la même chose dans l'A3 jusqu'à la nouvelle version) et la combinaison de métal brossé et de garnitures sombres donne ce qui ressemble toujours à une esthétique 2020. Il semble plus petit que je ne m'en souvienne: les sièges avant sont rapprochés, tandis que la paire arrière est à peine qualifiée de plus-deux.
Retour au sommet
La livraison de puissance boostée du moteur turbocompressé de 1,8 litre est entièrement si je me souviens bien. Audi a proposé des versions 178 ch et 222 ch dès le lancement, avec une unité de 148 ch arrivant plus tard. L'entreprise a choisi de conserver une version de 222 ch, livrée avec plus d'enthousiasme que de finesse.
L'équilibre du châssis n'est pas non plus une surprise. Il est dirigé vers l'avant mais pas dans le mauvais sens; tous les premiers TT avaient le système à quatre roues motrices à temps partiel Haldex, qui ne dévie la puissance vers l'arrière que lorsque l'avant manque d'adhérence. Ainsi, bien qu'il soit facile d'accélérer jusqu'au bord du sous-virage, la neutralisation d'une ligne d'élargissement se fait facilement en soulevant l'accélérateur. C’est une voiture facile à conduire à un pourcentage élevé de ses capacités.
Le temps a cependant changé certaines autres opinions subjectives. En 1999, la TT ne se démarquait pas par ses sensations de direction notables, mais les casques électriques engourdis des machines modernes signifient qu'il semble maintenant y avoir un degré agréable de bavardage à travers la jante épaisse de sa roue.
Je ne me souviens pas non plus que l'action de changement de vitesse de la boîte manuelle à six vitesses était si lisse et précise, la TT étant l'une de ces voitures qui vous encourage à changer de vitesse même lorsque vous n'en avez pas vraiment besoin. En termes de rythme brut, il est encore plus que suffisamment rapide pour garder le TT moderne honnête.
Notre Mk3 vient du bas de la gamme, un 2,0 litres à propulsion avant de 194 ch, destiné à fournir un contexte plutôt que des sensations fortes. Pourtant, je suis bientôt ravi qu'Audi l'ait envoyé plutôt que l'un de ses modèles les plus puissants, car il montre comment la TT a mûri au fil des ans. Assis sur la plateforme MQB omniprésente du groupe Volkswagen, la voiture actuelle est plus tendue et beaucoup plus raffinée, avec une face avant plus vive et un roulis nettement moins. Il semble plus grand et plus adulte, simplement parce que c'est - un point fait par un coup d'œil dans le dos et sur les sièges arrière presque utilisables.
Mais malgré une boîte de vitesses à double embrayage au lieu du défi tactile d'une manuelle, il y a toujours un plaisir à conduire à un rythme quotidien; cela ne vous pousse pas toujours à aller plus vite.
Il y a aussi beaucoup d'intelligence dans la TT de troisième génération, contrairement au terne Mk2. Il n'allait jamais avoir l'impact de l'original et il n'a pas essayé d'être un acte hommage à son célèbre prédécesseur - plutôt intelligent en soi. J'aime toujours l'idée de son intérieur dépouillé, où le seul écran est l'affichage numérique des instruments derrière le volant et il n'y a pas de distraction flagrante sur le dessus du tableau de bord. C’est une belle voiture désirable.
C'est aussi un rappel que le bas de gamme a toujours eu plus de sens que le haut. Il y a eu des TT plus rapides, et certains d'entre eux ont été plutôt bons, mais ils ont toujours servi à souligner à quel point le coupé natif d'Audi à l'avant est une voiture de sport spécialement conçue.
Je suis serieux. En 1999, j'ai pu conduire un premier coupé TT dans le centre de Londres quelques mois avant le début des ventes au Royaume-Uni, et c'était comme si j'étais dans un vaisseau spatial à basse altitude ou que je distribuais des billets de 50 £. Sur une route bloquée d'Euston Road, un chauffeur de bus se dirigeant dans la direction opposée a abandonné son double étage et a traversé plusieurs voies de circulation pour exiger de savoir quelle était cette vision de l'avenir. Un autre mec a proposé de l'acheter au comptant, ce qui aurait pu causer une légère friction avec le service de presse d'Audi si j'avais accepté. Pas mal pour une voiture qui partageait ses fondements avec la Mk4 Volkswagen Golf.
Pourtant, maintenant le TT approche de la fin de sa vie. Audi a déclaré qu'il n'était pas prévu de remplacer directement le modèle actuel de troisième génération, qui atteindra son sixième anniversaire cette année. Les goûts du marché changent à mesure que les parieurs ambitieux se tournent vers les croisements, et la TT a certainement connu de bonnes manches. Mais cela semble aussi être un bon moment pour une rétrospective pour célébrer à la fois la voiture et le segment mourant qui pourrait être appelé le coupé de tous les jours.
Le casier spécial ressemble à une insulte, mais ce n'est pas le cas ici. Son utilisation reconnaît la plus grande force du TT: le fait qu’il ne s’agit pas d’une voiture de sport pure race sans compromis. Par rapport à ses rivaux plus concentrés dynamiquement, le TT a presque toujours terminé deuxième; Audi doit avoir une armoire pleine de cuillères en bois quelque part de tous les tests de comparaison qu'elle a perdus.
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Pourtant, à l'exception des Porsche Boxster et Cayman, il a dépassé les alternatives plus sportives et a survécu à la plupart d'entre elles. C'était en partie grâce à l'aspect pratique qui venait des humbles fondations: l'utilité d'un hayon et de quatre sièges. Vous pouvez transporter un vélo dans un TT ou plus d'un passager, à condition qu'ils soient suffisamment petits pour se ranger dans le dos.
Le succès a de nombreux pères, avec de nombreux designers désireux de faire reconnaître leur implication dans le TT. Les deux plus grandes influences étaient Freeman Thomas, qui a esquissé le concept original de 1995, et Peter Schreyer, qui a traduit la majeure partie de cette magie dans le modèle de production. Une mention spéciale est également due à Romulus Rost, qui a réalisé l'intérieur révolutionnaire. Vingt ans plus tard, la TT figure souvent sur les listes des modèles de voitures les plus influents. Schreyer en possède toujours et en conduit régulièrement, bien qu'il soit responsable du design chez Kia depuis 2006.
La TT a été mise en vente en Europe en 1998, mais seulement brièvement. Plusieurs accidents à grande vitesse en Allemagne ont suggéré un manque de stabilité aérodynamique, de sorte que la production a été arrêtée tandis qu'un aileron arrière Wedgy et un contrôle de stabilité standard ont été ajoutés. Les voitures antérieures avaient un ESC modernisé mais pas le spoiler; la voiture que vous voyez ici est l'un des rares exemples de conduite à droite construits suffisamment tôt pour ne pas l'avoir.
C'est pourquoi Audi UK l'a récemment achetée pour sa collection patrimoniale, bien qu'ils aient accepté de nous laisser emprunter la voiture pour cette histoire avant de lui donner une attention esthétique. Il a donc toujours la patine des bosses, des rayures et même des bulles de rouille qui reflètent 21 ans et 128 000 miles, derrière lesquelles la conception de base semble remarquablement fraîche pour quelque chose dans sa troisième décennie.
La forme est toujours frappante si vous regardez au-delà de la familiarité, les courbes et les surfaces exposées sans aucun détail pointilleux. À côté de lui, le dernier TT semble musclé et plus moderne, mais aussi comme une main qui a été jouée de manière beaucoup plus sûre.
L'intérieur de la TT de première génération est maintenant impressionnant; il était hors échelle pour une voiture grand public il y a 22 ans. Les commandes rotatives en métal autour des bouches d'aération se sentent toujours bien (Audi a utilisé à peu près la même chose dans l'A3 jusqu'à la nouvelle version) et la combinaison de métal brossé et de garnitures sombres donne ce qui ressemble toujours à une esthétique 2020. Il semble plus petit que je ne m'en souvienne: les sièges avant sont rapprochés, tandis que la paire arrière est à peine qualifiée de plus-deux.
Retour au sommet
La livraison de puissance boostée du moteur turbocompressé de 1,8 litre est entièrement si je me souviens bien. Audi a proposé des versions 178 ch et 222 ch dès le lancement, avec une unité de 148 ch arrivant plus tard. L'entreprise a choisi de conserver une version de 222 ch, livrée avec plus d'enthousiasme que de finesse.
L'équilibre du châssis n'est pas non plus une surprise. Il est dirigé vers l'avant mais pas dans le mauvais sens; tous les premiers TT avaient le système à quatre roues motrices à temps partiel Haldex, qui ne dévie la puissance vers l'arrière que lorsque l'avant manque d'adhérence. Ainsi, bien qu'il soit facile d'accélérer jusqu'au bord du sous-virage, la neutralisation d'une ligne d'élargissement se fait facilement en soulevant l'accélérateur. C’est une voiture facile à conduire à un pourcentage élevé de ses capacités.
Le temps a cependant changé certaines autres opinions subjectives. En 1999, la TT ne se démarquait pas par ses sensations de direction notables, mais les casques électriques engourdis des machines modernes signifient qu'il semble maintenant y avoir un degré agréable de bavardage à travers la jante épaisse de sa roue.
Je ne me souviens pas non plus que l'action de changement de vitesse de la boîte manuelle à six vitesses était si lisse et précise, la TT étant l'une de ces voitures qui vous encourage à changer de vitesse même lorsque vous n'en avez pas vraiment besoin. En termes de rythme brut, il est encore plus que suffisamment rapide pour garder le TT moderne honnête.
Notre Mk3 vient du bas de la gamme, un 2,0 litres à propulsion avant de 194 ch, destiné à fournir un contexte plutôt que des sensations fortes. Pourtant, je suis bientôt ravi qu'Audi l'ait envoyé plutôt que l'un de ses modèles les plus puissants, car il montre comment la TT a mûri au fil des ans. Assis sur la plateforme MQB omniprésente du groupe Volkswagen, la voiture actuelle est plus tendue et beaucoup plus raffinée, avec une face avant plus vive et un roulis nettement moins. Il semble plus grand et plus adulte, simplement parce que c'est - un point fait par un coup d'œil dans le dos et sur les sièges arrière presque utilisables.
Mais malgré une boîte de vitesses à double embrayage au lieu du défi tactile d'une manuelle, il y a toujours un plaisir à conduire à un rythme quotidien; cela ne vous pousse pas toujours à aller plus vite.
Il y a aussi beaucoup d'intelligence dans la TT de troisième génération, contrairement au terne Mk2. Il n'allait jamais avoir l'impact de l'original et il n'a pas essayé d'être un acte hommage à son célèbre prédécesseur - plutôt intelligent en soi. J'aime toujours l'idée de son intérieur dépouillé, où le seul écran est l'affichage numérique des instruments derrière le volant et il n'y a pas de distraction flagrante sur le dessus du tableau de bord. C’est une belle voiture désirable.
C'est aussi un rappel que le bas de gamme a toujours eu plus de sens que le haut. Il y a eu des TT plus rapides, et certains d'entre eux ont été plutôt bons, mais ils ont toujours servi à souligner à quel point le coupé natif d'Audi à l'avant est une voiture de sport spécialement conçue.
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